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Mieux gérer sa consommation de sucres et de glucides
Etre en bonne santé
Si notre santé est soumise à des aléas extérieurs comme un accident, la pollution,… elle est également soumise à l’influence de notre vie psychique. En effet, celle-ci est à l’origine de certaines de nos maladies, en lien avec notre « vitalité innée », à notre « terrain », l’environnement de nos cellules.
Notre responsabilité intervient ici, façonnant notre « vitalité acquise » afin que nos cellules fonctionnent correctement dans un environnement équilibré et sain.
Si notre mode de vie sature cet environnement de déchets, notre organisme ne parviendra plus à les éliminer correctement, notre « terrain » s’en trouvera affabli, faisant le lit de maux divers et variés allant d’un simple rhume ou de l’acné, jusqu’à des maladies graves comme du diabète, des cancers, en passant par des allergies, des problèmes de sommeil, de l’obésité, etc…
Notre génération, et plus encore celle de nos enfants et petits-enfants, héritent déjà d’un terrain fragilisé et sont les premières à souffrir de cette dégradation de la santé.
Il nous revient de prendre conscience de cette situation, de se responsabiliser et d’adopter un mode de vie qui nous conduise à une santé optimale.
Revoyons nos priorités, créons un environnement favorable en établissant un équilibre entre les domaines dont la responsabilité nous revient :
- révisons notre modèle alimentaire,
- prenons soin de notre sommeil,
- apprenons à « gérer notre stress »,
- pratiquons une activité physique suffisante,
- travaillons à des relations familiales, professionnelles, amicales, sociales épanouissantes,
- n’oublions pas, même si nous sommes citadins, notre rapport à la nature et aux autres êtres vivants,
- réfléchissons à notre vie spirituelle, au sens de notre existence…
Le sucre, les sucres, contribuent pour une bonne part -notre mission est ici de vous y aider- à créer des conditions favorables à nos maladies en sachant qu’ils ne sont pas les seuls responsables !
Nous avons le pouvoir d’inverser le processus, de nous soigner, voire de nous guérir pour peu que nous agissions dans ce sens.
Glucides
= féculents, fibres et sucres (glucose, saccharose et fructose)
Les glucides, appelés aussi hydrates de carbone, font partie des macronutriments au même titre que les lipides et les protéines. Ils sont classés en deux grandes familles : les glucides simples et les glucides complexes.
Les glucides simples, très facilement assimilables, dans lesquels on trouve le glucose, le fructose, le galactose, le maltose, le lactose, le saccharose, sont présents dans les gâteaux, les confiseries les glaces, les fruits, les confitures, les produits laitiers, les sodas, le sucre de table (= glucose + fructose)…
Les glucides complexes, s’ils n’apportent pas directement un goût sucré, se trouvent dans les pâtes, le riz, les pommes de terre, les céréales, le pain, les légumineuses. La plupart de ces aliments, principalement constitués d’amidon et facilement digestibles, sont transformés rapidement en … glucose !
Les fibres, appartiennent également aux glucides complexes mais en sont souvent dissociées, par commodité. Vous pourrez ainsi lire sur l’étiquette d’un produit, dans le tableau des valeurs nutritionnelles, par exemple :
- « 53g de glucides dont sucres 1g
- 24g de fibres »
Ces fibres sont très intéressantes car elles ont la particularité de ne pas être dégradées dans le tube digestif ; entre autres, elles retardent l’arrivée du glucose dans le sang, régulent le transit, contribuent à prévenir les maladies cardio-vasculaires, nous rassasient sans fournir d’énergie.
La plupart des végétaux contiennent des fibres, de l’amidon et des sucres en quantités très variables.
Le cas particulier des fruits : ils contiennent des fibres mais aussi essentiellement du glucose, du fructose et du saccharose. Une partie seulement du fructose est transformé en glucose.
Le glucose et le fructose non transformé passent dans le sang.
Or nous n’avons pas besoin du fructose (mais cela ne signifie pas qu’il ne faut pas manger de fruits, ils ont d’autres vertus !).
Le glucose quant à lui, est nécessaire puisqu’il permet à nos cellules de fonctionner, fournissant l’énergie dont elles ont besoin. Notre corps brûle ainsi chaque seconde 8 milliards de milliards de molécules de glucose !
L’excédent de glucose non utilisé, une fois le stock fait dans les muscles et le foie, sera transformé en graisse et stocké dans les cellules adipeuses.
A savoir : notre organisme, même en l’absence de consommation de végétaux, est cependant capable de fabriquer du glucose à partir des graisses et des protéines (= néoglucogenèse) ; il est aussi capable d’utiliser les graisses comme carburant si la quantité de glucose est insuffisante (= cétose)
Notre alimentation moderne apporte beaucoup plus de glucose que nécessaire ; 80% des produits des rayons des supermarchés sont remplis de produits contenant du sucre ou de l’amidon, les fibres étant totalement absentes !
Malheureusement l’humain est ainsi fait, qu’il aime revenir vers des produits qui lui font éprouver du plaisir procuré par cette substance chimique, la dopamine, sécrétée dans notre cerveau, par les neurones dopaminergiques.
Tout est une question d’équilibre : trop de glucose, après nous avoir « dopé », nous cause toutes sortes de problèmes.
Nous gagnons tous à sortir de ce cercle vicieux en apprenant à limiter nos apports en « glucides ».
Vinaigrette au vinaigre de cidre
Pour 4 personnes :
4 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
1 cuillère à café de moutarde
3 cuillères à soupe d’huile vierge de colza
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à soupe d’huile de lin (ou noix…)
1 pincée de sel
1 pincée de poivre
Aromates au choix : ciboulette, estragon, échalote, épices …
Vinaigre de cidre et glucose
Le vinaigre de cidre contient de l’acide acétique qui permet au glucose de se diffuser plus lentement dans l’organisme, diminuant la sécrétion d’insuline d’environ 20%.
Selon les études, consommer du vinaigre avant un repas riche en glucides, permettrait de diminuer le pic de glucose de 8 à 30%.
Tout cela est intéressant car nous cherchons à « lisser » notre glycémie SANS augmenter la quantité d’insuline dans le sang.
L’acide acétique, une fois dans le sang, pénètre dans les muscles et leur permet de fabriquer plus rapidement du glycogène, ce qui améliore encore l’absorption du glucose. Nos mitochondries brûlent ainsi davantage de graisse !
Le vinaigre de cidre ne remplacera pas une alimentation équilibrée et n’empêchera pas les pics de glucose mais il les atténuera.
Quand et comment consommer le vinaigre de cidre ?
- Une cuillère à soupe dans un grand verre d’eau (certains le préfèrent dans l’eau tiède)
- Juste avant, pendant (ou juste après si vous l’avez oublié, dans la limite de 20 mn) votre repas
- Dans une vinaigrette avec vos crudités, votre salade.
- Le boire à la paille pour éviter d’abîmer l’émail des dents.
- 1 à 3 fois par jour (et même juste avant un goûter sucré imprévu !).
- En gélules, lorsqu’on s’absente, en voyage, prévoir alors plutôt 2 à 3 gélules par prise (selon posologie indiquée sur le contenant sans cependant avoir la garantie que cela fonctionne aussi bien, mais ça dépanne.)
- Bio et non pasteurisé de préférence (pasteurisé pour les femmes enceintes).
- Un autre vinaigre fera aussi l’affaire (sauf le vinaigre balsamique, sucré et souvent frelaté) si vous n’avez pas de vinaigre de cidre, c’est simplement le meilleur au goût.
- Autres idées :
- En apéritif “cocktail” avec une eau pétillante citronnée + des glaçons.
- Avec des légumes fermentés dans un bocal de vinaigre de cidre.
- Pourquoi pas dans une boisson chaude ? Thé + cannelle + Gingembre + 1 rondelle de citron + 1 càs de vinaigre de cidre
Y a-t-il un danger à consommer du vinaigre de cidre ?
Non, il n’aura aucune incidence sur votre estomac qui sécrète des sucs gastriques bien plus acides que le vinaigre !
Simplement, n’en abusez tout de même pas et si vous sentez que cela ne vous convient pas, écoutez-vous !
Petits pains protéiné pour le petit-déjeuner
Pour 10 à 12 petits pains
- 4 œufs
- 200g de yaourt
- 175g de poudre d’amandes
- 30g de poudre de lin
- 27g de psyllium
- 12g de levure
- Sel
- Graines de sésame (ou autres)
- Battre les œufs avec le yaourt
- Mixer les graines de lin
- Mélanger tous les ingrédients secs
- Réunir les deux préparations
- Laisser gonfler la préparation durant 5 à 10mn
- Former des boules (avec les mains mouillées)
- Saupoudrer de graines
- Cuire au four à 180°
Ces petits pains se congèlent.
Ils peuvent être coupés en deux, grillés puis tartinés de fromage frais de chèvre (ou autre : purée d’amandes…)